Chacune de mes œuvres raconte la simplicité du quotidien avec ses joies et ses peines.

Mon but est avant tout de transmettre l'émotion que j'éprouve en créant...

Mon dessin préparatoire est sommaire. Quelques coups de crayon surtout si je fais des fleurs, pas beaucoup d'essai de couleur. Je laisse faire le hasard. Je préfère consacrer mon temps à peindre l’œuvre définitive...

Par contre, un paysage, une marine (ex: un port) demandent davantage de discipline. On peut dire du dessin... Là, on ne parle plus du hasard. Celui-ci réapparait dans la couleur.

Passionnée de fleurs, de paysages, sensible aux événements qui m'entourent, j'ai fréquenté l'école d'art de Douai et eu le plaisir d'ouvrir un atelier thérapeutique dans mon métier d’infirmière.

J'ai longtemps copié ce que je voyais. J'ai peint dans la rue près de vingt années. Puis, mes tableaux ont évolué au fil des années en faisant des créations, en laissant passer mes émotions. J'adore la liberté d'expression... J'essaie de créer une symphonie de couleurs et de volumes où chacun peut percevoir avec son cœur le message de mon monde intérieur et de mes angoisses... Merci de partager ma passion.

C'est à travers mon métier d'infirmière que je me suis découverte. Face au désarroi que représentait pour moi la maladie mentale, je n'avais alors que 18 ans !

C'est donc cette expérience qui fut le déclic de ma vocation artistique. J'étais artiste autodidacte mais j'avais soif de découvrir autre chose. J'ai pris des cours à l'école d'Art de Douai, notre directrice Anne-Marie, avec son enthousiasme qui la caractérisait, savait nous donner l'amour des belles choses. Je sais qu'au fond de mon cœur je lui dois beaucoup : mes découvertes, mes envies de toujours en savoir plus, ma curiosité, mon insatisfaction.

"Il ne faut pas être trop sûr de soi, sinon on n'avance plus".

J'ai découvert l'aquarelle avec André Lemoine, artiste douaisien, le pastel avec Brigitte Cortez, et diverses techniques avec d'autres intervenants. En 1993, j'ai fait ma première exposition personnelle à la Galerie César de Lillers ma ville natale. Je touche à tout, paysages, fleurs, portraits, créations, collages. Depuis, j’ai fait de nombreux concours.

Extrait d'un article de la Voix du Nord :
Le vert de Marcelle s'adoucit, mais la femme s'affirme. Les personnages viennent habiter ses paysages comme pour les rendre moins statiques. Mouvement tout en délicatesse, les compositions de Marcelle sont marquées par cette nouvelle facture.